Recordman des victoires de l’épreuve Sarthoise, Bruno Longépé a tenu à fêter dignement la 50e édition en y décrochant son sixième succès à l’issue d’un combat haletant !

Comme l’an passé, c’est dans la spéciale de Courcemont que Bruno Longépé a construit sa victoire. Jérôme Galpin a gardé son excellent coup de volant et, même s’il ne court plus très souvent, il a poussé le Nantais dans ses retranchements. En effet, les 2 compères n’étaient séparés que de 2,0s à l’amorce des 2 ultimes spéciales et c’est lors de l’ES5 que la victoire s’en est allée choisir son camp ! Vainqueur en F2000, Samuel Bézinaud a ferraillé dur pour accéder à la dernière marche du podium, car Guillaume Leblut, 3e en groupe A, ne lui a laissé aucun répit. Dans un groupe F2000 de haute volée, Didier Gouret parvient à prendre la 2e place, mais Patrice Launay vient mourir à seulement 1,3s malgré un ordre des départs pénalisant lors de la 1e boucle. Nicolas Robineau retrouve de bonnes sensations et décroche le groupe N en réalisant tous les meilleurs temps. Malade la veille, Daniel Rault n’a pas été en mesure de lui donner la réplique alors que Grégory Denié passe à travers les embûches ayant décimées les prétendants au podium pour s’offrir la 3e place. Particulièrement à l’aise dans Courcemont, Steve Rousseau domine le groupe R. Pour son 500e rallye, Jean-Pierre Landron découvrait le fonctionnement de la 208 T16 de son gendre. Il en a rapidement compris les subtilités en poussant Willy Mathey à la faute et en échouant à 4,3s du vainqueur. Profitant des égarements de Willy Mathey pendant près de 10 minutes dans un champ, les frères Blondel héritent de la 3e place. Particulièrement disputée, la 50e édition a été fêtée avec faste mais nous aurons une pensée pour ceux qui ont été piégés par un parcours sélectif, sans dommages autres que quelques courbatures et des autos bien chiffonnées.

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