Groupe A : Jean Galpin, Monsieur 100%…
Deuxième participation et deuxième victoire pour l’ancien Président de l’Écurie Val de Braye qui fait toujours partie du club en tant que Président d’Honneur. Il remporte, bien entendu, la catégorie WRC. Deuxième du groupe, André Jézéquel gagne une place par rapport à 2007 et remporte la classe des S2000 devant Jean Luc Roché (lauréat en A7K) qui commence enfin à se sentir bien au volant de la Peugeot 306 Maxi du Team FJ. Bernard Massé prend la deuxième place des Kit Car 2 litres même si la direction de sa Seat Ibiza lui cause bien des inquiétudes. Contrat rempli pour Didier Gouret, malgré de persistants soucis de freins toujours pas résolus, qui s’impose dans une classe 7 décimée dès l’ES2 par les abandons des Peugeot 306 S16 de Jacky Pasceau, Philippe Pladeau et Damien Dangeul, victimes de problèmes mécaniques. Laurent Fauguet (Citroën Saxo Kit Car) ne voit pas l’arrivée de l’ES2 (problème électrique) et laisse filer Patrice Robert, cinquième de groupe, vers la victoire de classe 6K. De retour à la compétition après un repos forcé, Philippe Bouyer (Citroën C2 R2) n’a pas perdu la main. En bagarre avec Jean Luc Souffez (Peugeot 106 S16), il se présente avec 5,0s d’avance au départ de l’ultime chrono et peut envisager la victoire de classe 6. L’alternateur le contraint à l’abandon peu après le départ et le Breton hérite de victoire. Solidement accroché à la troisième place, Olivier Louis ne profitera même pas des malheurs du Tourangeau puisque sa Citroën Saxo VTS le lâche un peu plus loin. C’est Franck Bonzon (Citroën Saxo VTS) qui prend finalement la deuxième place de la classe. Sébastien Brault (Peugeot 106 Rallye), Patrick Brunerie (Peugeot 106 Xsi) et Stéphane Vesvre (Peugeot 106 Rallye) jettent l’éponge en proie à des problèmes mécaniques. Jean Blayon (Peugeot 106 Rallye) se retrouve seul dans la classe 5K, mais un disque de frein arrière cassé lui donne des sueurs froides et l’oblige à finir sans freins à l’arrière. Il conserve la victoire de classe largement devant Frédéric Gobin (Peugeot 205 Rallye), le vainqueur de la classe 5, qui poursuit sa moisson de victoires. Distancé de jour, Stéphane Pèlerin (Peugeot 205 Rallye) aurait sans doute préféré que le Rallye se dispute totalement de nuit car il reprend 20,2s en deux spéciales pour échouer à 34,7s.
Groupe F : La confirmation pour Romain Longé…
La sortie du Saintonge est oubliée pour Romain Longé. Rapidement débarrassé de Sylvain Seray (Citroën Saxo) qui sort dans l’ES2, de Jean Pierre Durand (BMW 3.18Ti), en panne de moteur à l’issue de l’ES2 et de Philippe Dervillé (Renault Mégane), en panne d’embrayage sur le routier menant à l’ES3, la voie était dégagée pour le pilote de la Peugeot 206 1600 cm3. Échouant aux portes du top 10 du général, Christophe Charloton (Citroën Saxo) assure de gros points pour la Finale avec la deuxième place de groupe et de classe 13 d’autant plus facilement que Guillaume Leblut (Peugeot 106) et Jean Yves Brilhaut (Citroën Saxo) ont abandonné dès l’ES2. Christophe Meunier semblait enfin en mesure d’assurer un superbe résultat avec sa jolie Peugeot 206 RCC avant de faire deux boulettes dans l’ultime chrono qui le prive de la dernière marche du podium de groupe et de la victoire de classe 14. Joël Jovelin, premier Normand au classement général, saute sur l’occasion et récupère les lauriers. En manque de Renault Clio 16S toujours pas reconstruite, Jean Michel Leclerc roule avec la Peugeot 205 Rallye de son navigateur. Il livre un rude combat pour le gain de la classe 12 à Alexandre Ivaldi, qui avait préféré ménager sa Peugeot 206 au profit de sa Peugeot 205 Rallye. Dans ce combat à couteaux tirés, le Normand s’impose de 14,8s au Berrichon. Troisième, Bruno Causier (Peugeot 106) n’a jamais été en mesure de se mêler à ce duo infernal. Seul dans la petite classe, Pascal Launay n’a pas vécu, entre un moteur poussif lors de la première boucle et un radiateur percé en fin de parcours, un rallye des plus tranquille.
Groupe N : Stéphane Clair, haut la main…
Avec une belle deuxième place du général, Stéphane Clair (Mitsubishi Lancer EVO IX) remporte facilement le groupe N et la classe 4. En bagarre pour la deuxième place, Romuald Lezeau et Thierry Landais sont lâchés par le moteur de leur Renault Clio RS dans l’ES2. Pascal Lemoine (Renault Clio RS) ne fait qu’une spéciale de plus avant d’abandonner lui aussi. Michel Porcher (Renault Clio RS) se retrouve isolé en tête de la classe 3 mais Jean Noël Nombéla qui avait besoin de roulage au volant de sa Mitsubishi Lancer EVO IX le déborde, avec un troisième temps scratch dans l’ES8 s’il vous plait, pour prendre la deuxième place du groupe (et de la classe 4). Une erreur dans l’ultime spéciale et Bernard Tremblay (Subaru Impreza) perd une place au groupe, mais conserve la troisième place de la classe 4. C’est Jean Michel Bouvet (Renault Clio RS), en route vers la deuxième place de la classe 3, qui profite de l’erreur du Tourangeau. Au volant de son antique Peugeot 306 S16, Laurent Corbineau prend la troisième place des 2 litres juste devant Johnny Martin, le vainqueur de la classe 2. Il était temps que le rallye se termine pour le Charentais qui voit sa Honda Civic Vtec vidanger dans le par fermé. Transfuge de la classe 1, Stéphane Gardan (Peugeot 106 S16) n’a pas ménagé sa peine. Même s’il ne concède que 23,7s en 138,8 Km de chrono, il n’a jamais été en mesure de contester la victoire de Johnny Martin. Une virée nocturne dans un champ de l’ultime spéciale prive David Cailleteau (Citroën Saxo VTS) de la troisième place. Le temps de retrouver la sortie et Jean Michel Delaville (Citroën Saxo VTS) s’octroie le précieux accessit. Sébastien Meurisse (Peugeot 106 Xsi) abandonne dès l’ES2 et ne peut disputer la victoire de classe 1 à Sébastien Devineau (Peugeot 106 Rallye) qui part fort et qui gère ensuite les attaques de Matthieu Morlet (Peugeot 106 Xsi). Jean François Badier (Citroën AX Gti) et Yohann Morilleau (Peugeot 205 Rallye) bataillaient pour la troisième place de la classe avant que le Vendéen ne lâche pris à partir de l’ES6.
Groupe GT : Abandon pour l’unique prétendant…
Victime d’une fuite d’eau sur sa « péniche jaune », Pascal Cuénin (Porsche 968 CS) préfère abandonner au départ de l’ES4 avant de casser le moteur.