Groupe A : La victoire pour Samuel Bézinaud…
Son quatrième succès absolu offre à Samuel Bézinaud (BMW M3) la victoire de groupe et de classe 8, classe où il distance largement Steve Thabard, au volant d’une toute nouvelle Mercedes 190 2.3 16S. Pour sa première course au volant d’une Mitsubishi Lancer EVO X, Alain Vasselin rend son carnet à l’issue de la première boucle alors que les problèmes de transmission ne sont pas résolus pour Jean-Pierre Durand (Subaru Impreza) qui abandonne à l’arrivée de l’ES5. Deuxième du groupe à l’issue d’une folle remontée, Ludovic Surin, au volant de la 306 S16 de Jacky Pascaud, déborde Didier Gouret (Peugeot 206 RC) pour le gain de la classe 7 alors que la bataille de chiffonniers pour la troisième place entre les Renault Clio Williams d’Anthony Magaud et Jérôme Vaucel revient au Tourangeau pour 0,2s. Prudent sous la pluie, Sébastien Alémany (Peugeot 306 S16) prend, avec le retour du soleil, ses distances sur Hervé Denié (Peugeot 306 Maxi) en tête de la classe 7K, mais il échoue au pied du podium de groupe. Michel Thomas (Renault Clio Williams) était déjà lâché avant d’abandonner au départ de l’ES4. Frédéric Souffez (Citroën Saxo VTS) fait connaissance avec son copilote la veille du rallye, mais il ne parvient pas, malgré une auto revigorée, à suivre le rythme d’un Philippe Versabeau (Citroën Saxo VTS) impérial en tête de la classe 6. Pour la troisième place, Yoran Brault (Citroën Saxo VTS) n’a aucun mal à contrôler Yohan Morilleau qui découvrait sa nouvelle Peugeot 106 S16. Devancé par les leaders de la classe 6, Pascal Deroy (Citroën Saxo Kit Car) domine largement Jean-Luc Bournex (Peugeot 206 XS) pour le gain de la classe 6K alors que Franck Béloin abîme sa 206 XS de location et abdique dès l’ES1. Ludovic Mouillé (Peugeot 205 Rallye) prend le meilleur sur Gary Guérin (Citroën AX Gti) et il renoue avec la victoire de classe 5 alors que Patrice Martin (Peugeot 106 Rallye), au contact sous la pluie, lâche prise mais conserve la troisième place. Avec six meilleurs temps sur six possibles, Éric Dauvilliers repousse Sébastien Brault (106 R) à près d’une minute pour la victoire de classe 5K
Groupe F : Le retour de Marc Ledue…
Les disparitions de Sylvain Seray (Citroën Saxo VTS) et de Romuald Gauthier (Renault Clio RS) ont sans doute facilité la tâche de Marc Ledue qui renoue dans la Sarthe avec le succès de groupe et de classe 14. Sans doute trop prudent sous la pluie, Éric Chabrier (BMW 3.18 Ti) laisse filer le Normand et ses quatre meilleurs temps ne lui permettent pas de recoller à la Clio. Régulier, Freddy Rault (Renault 5 GT Turbo) prend une belle 3e place en repoussant les assauts de Ludovic Vindard (Renault 11 GTX). Daniel Rault (Renault Mégane), aux abonnés absents, ne rentre pas au parc fermé et Alain Le Meur est lâché par sa Peugeot 306 S16, Teddy Blanc-Garin (Peugeot 205 Gti) finit donc quatrième. Favori au moins de la classe 13, Sylvain Seray part à la faute dès l’ES2. Anthony Courseaux (Citroën Saxo VTS) n’en demandait pas tant et survole la classe d’autant plus facilement que le Girondin Patrice Chaussat (Citroën Saxo VTS), finalement second, concède beaucoup de temps sous la pluie et qu’Antonino Pélosato (Citroën Saxo VTS), troisième, perd lui du temps dans l’ES3. Julien Liard (Citroën AX) part le plus vite sous la pluie en tête de la classe 12, mais Frédéric Gobin (Peugeot 205 Rallye) réagit et déborde l’AX pour s’imposer. Damien Caudal (Citroën AX Sport) n’a jamais été en mesure d’aller chercher le duo de tête, mais il n’a jamais été menacé par Gérard Sainson (Peugeot 205 Rallye), son poursuivant. Seul dans la classe 11, Laurent Le Potier (Talbot Samba Rallye) engrange quand même des points supplémentaires en vue de la Finale de Dunkerque.
Groupe N : Florian Cordillot, énorme !!!...
Le forfait des quatre roues motrices de Thierry Jeandot (Subaru Impreza) et Sébastien Martin (Ford Escort Cosworth) ouvre le chemin de la victoire à Florian Cordillot (Peugeot 106 S16) qui prend d’entrée la tête du groupe, et accessoirement de la classe 2, pour ne plus la lâcher. Jean-Michel Bouvet (Renault Clio RS) n’a pas trouvé la clef qui lui aurait ouvert la porte de la victoire de groupe, mais il s’impose dans la classe 3. Troisième du groupe et second de la classe 3, Mathieu Rault (Renault Clio RS) a fait de la résistance d’autant plus facilement que la classe a été décimée par les sorties de Cédric Hunot (Renault Clio RS) dès l’ES2 puis celles de Christophe Merlet (Peugeot 306 S16) et de Jérôme Guyon (Renault Clio Williams) alors que Romain Brion est lâché par la mécanique de sa Renault Clio RS. En retrait, Arnaud Defontaine (Renault Clio RS) complète le podium de la classe 3. Quatrième du groupe et second de la classe 2, Jean-Michel Delaville (Citroën Saxo VTS) réalise pourtant une superbe performance, mais il est éclipsé par l’extra-terrestre Florian Cordillot. Troisième, Gil Delamare (Peugeot 106 S16) devance un trio regroupé en 5,8s emmené par Guillaume Chéron (Peugeot 106 S16). Sixième du groupe, Olivier Claude domine assez facilement l’autre Renault 5 GT Turbo de Damien Bailly en tête de la classe 4, alors que Jean-Marc Robinet, au volant d’une Seat Ibiza Tdi, prend la troisième place. Bien sous la pluie, Nicolas Joannic (Peugeot 106 Rallye) prend d’entrée la tête de la classe 1 pour ne plus la lâcher. Avec une douzaine de secondes perdues à cause d’un tout droit dès l’ES1, Jean-François Badier (Citroën AX Gti) est obligé de se cracher dans les mains. Sa remontée l’amène en seconde position après avoir débordé Yannick Cholley (Peugeot 205 Rallye). Largué dans l’ES1, Florian Vinet (Peugeot 106 Xsi) ne parvient à remonter qu’à la cinquième place derrière Yann Jahouel (Peugeot 106 Xsi).
Groupe R : Bruno Longépé, en préparation…
Troisième du général, vainqueur d’un mini-groupe et en solitaire de la classe 3, Bruno Longépé (Renault Clio 3 RS) a préparé de manière studieuse le prochain rendez-vous du Trophée Clio R3 au Rallye de la Montagne Noire alors que Jean-Pierre Guinel (Citroën C2 R2) s’est retrouvé seul en classe 2 après le forfait de Philippe Le Béhot (Citroën C2 R2).
Groupe GT : Joël Mallet, dommage !!!…
Passé la pluie de la première étape et avec le retour rapide d’un chaud soleil, Joël Mallet découvrait enfin le pilotage de sa nouvelle Porsche 911 sur le sec, mais une petite sortie entraînait la rupture d’une durit d’huile et l’abandon.