Groupe F : Thierry Boisdron haut la main !!!…
Tranquille pour le classement général, Thierry Boisdron (Renault Mégane) n’a pas eu à se soucier de sa position en tête du groupe et de la classe 14. Solide prestation de Philippe Dervillé (Renault Mégane) qui échoue au pied du podium du général pour deux petites secondes. Il prend logiquement la deuxième place du groupe et de la classe 14. Distancé sur la spéciale de Bléré, Christophe Charloton (Citroën Saxo) renverse la situation et repousse Éric Chabrier (BMW 3.18Ti), troisième de la classe 14, hors du podium du groupe sur celle de La Croix. Il domine largement la classe 13 d’autant plus facilement que Jacques Pelourde (Peugeot 205 Gti) casse son moteur dès l’ES1 et que Franck Létang (Peugeot 106 S16), pourtant solidement installé à la deuxième place, part à la faute pour le compte dans l’ES4. Obligé de se rabattre sur son antique Peugeot 205 Gti, Patrick Virly récupère le premier accessit alors que la troisième place a fait l’objet de toutes les convoitises. En effectuant une touchette lors de l’ES4, Michaël Esnault (Peugeot 205 Gti) sort de la bagarre et laisse Loïc Pasquet (Peugeot 205 Gti) prendre le dessus sur Frédéric Martin (Peugeot 205 Gti) pour 0,5s alors que Pierre Cesbron (Citroën Saxo VTS) suit à 1,1s de la 205 en débordant Thomas Guilloteau (Peugeot 106 S16) dans l’ultime spéciale pour 0,9s. La classe était fournie, mais David Charloton (Talbot Samba Rallye), cinquième du groupe, ne laisse aucune chance à ses adversaires. Edward Lefebvre (Peugeot 205 Rallye), en délicatesse avec ses plaquettes de frein, assure la deuxième place et les points qui vont avec en vue de la qualification pour la Finale de Dunkerque. Troisième de la première spéciale, Damien Caudal (Citroën AX Sport) voit son embrayage rendre l’âme. Sébastien Guérin (Peugeot 205 Rallye) ne tente pas le diable en essayant de résister à Olivier Lizot (Talbot Samba Rallye) qui remonte fort pour la troisième place, mais il concède la quatrième place à Victorien Bertrand (Peugeot 205 Rallye) à l’issue de la dernière spéciale pour 0,6s. Pascal Launay (Peugeot 205) survole la classe 11. En manque de puissance, Jérôme Véron (Peugeot 205) assure la deuxième place alors que Laurent Le Potier (Talbot Samba) n’a jamais été en mesure de venir se mêler à la bagarre.
Groupe GT : Gérard Camelin : impressionnant !!!…
Serge Amand absent, c’est Nicolas Pilon qui hérite du baquet de navigateur à bord de la Porsche 911 de Joël Mallet. Après une course presque sans histoire juste émaillée un tête-à-queue, l’équipage Sarthois prend une belle dix-septième place du général, mais seulement la seconde du groupe et de la classe 10 car Gérard Camelin a tutoyé les sommets, avec sa BMW Z3 M d’une redoutable efficacité, en rentrant dans le top 10.
Groupe R : Julie Galpin en solitaire…
Seule dans le groupe et dans la classe 2, la fille de Jean Galpin se sent particulièrement à l’aise au volant de la Citroën C2 R2 Max du Team Efjie. Julie termine à une fort belle 34e place du classement général.
Groupe A : Hervé Denis : test réussit !!!...
Enfin satisfait des performances de sa monture, Hervé Denis (Mitsubishi Lancer Evo V) n’a pas été inquiété en tête du groupe A et de la classe 8. Jérôme Vaucel part le plus fort dans l’ES1, mais sa Renault Clio Williams lui échappe dans l’ES2 pour finir chiffonnée, sans mal heureusement pour l’équipage. David Cailleteau reprend le flambeau pour ne plus le lâcher même si un ballot de paille passe très près de la Peugeot 306 S16 et froisse une aile et la portière passager. Prudent dans l’ES1, Antony Blin (Citroën Saxo VTS) hausse le rythme et se met rapidement à l’abri à la troisième place du groupe en vainqueur de la classe 6. Bataille de chiffonniers pour la quatrième place qui revient finalement à Tony Gouveïa (Peugeot 106 Rallye), vainqueur de la classe 5, qui déborde Sébastien Brault (Peugeot 106 Rallye), lauréat en 5K, pour trois malheureux petits dixièmes à l’issue de l’ultime chrono. D’un petit groupe puisqu’ils n’étaient que quatorze partants, c’est Stéphane Vesvre (Peugeot 106 Rallye) qui prend la deuxième place de la classe 5K à portée de fusil du vainqueur alors que Pascal Hermet (Citroën C2 VTS) termine en dauphin d’Anthony Blin dans la classe 6. Séparés de 0,3s à l’arrivée, Anthony Dubray (Renault Clio 16S) prend la deuxième place de la classe 7 alors que Marc Duponchel (BMW 3.25i) s’offre la seconde de la classe 8 à l’issue d’une remontée consécutive à quelques erreurs où il déborde, à l’arrivée de la dernière ES, Stéphane Pèlerin (Peugeot 205 Rallye), second de la classe 5.
Groupe N : Le patron, c’est Michel Morin !!!…
Le groupe N et la classe 4 avait fière allure au départ avec une belle brochette de prétendants à la victoire, mais il a fallu rapidement se rendre à la raison que Michel Morin (Ford Escort Cosworth) serait indéboulonnable. Courant peu cette année, Nicolas Robineau (Ford Escort Cosworth) n’a pas trouvé le rythme idéal d’entrée et malgré une belle remontée, il doit se contenter de la deuxième place. Rapide le matin dans la spéciale de Bléré, Pascal Demons (Subaru Impréza) recule l’après-midi dans La Croix, mais il conserve la troisième place car Thierry Jeandot (Subaru Impréza WRX Sti), en tête-à-queue le matin, se refait une frayeur l’après-midi et assure une place à l’arrivée. Devancé le matin par le funambule Philippe Petijean au volant d’une Peugeot 309 Gti d’un autre âge, Jean-Michel Bouvet (Renault Clio RS) remet les pendules à l’heure dans La Croix en tête de la classe 3. À la peine le matin, le Vendéen Yann Guérineau (Renault Clio RS) revient en boulet de canon l’après-midi où il coiffe à l’issue de la dernière ES, pour une petite seconde, l’infortuné pilote de la 309 rouge. Denis Gillet (Honda Civic Vti) fait rapidement le trou en tête de la classe 2 d’autant plus facilement que Ludovic Pasquet (Honda Civic Vti), moins en verve qu’à l’accoutumée, a dû batailler ferme pour se défaire de Christophe Habert qui étrennait une nouvelle boîte de vitesses sur son Opel Corsa Gsi. Sur des spéciales qu’il connaît comme le fond de sa poche, Jean-François Badier (Citroën AX Gti) n’a pas été inquiété en tête de la classe 1, même si les premiers freinages ont été un peu chauds. Frédéric Jacquot (Peugeot 106 Rallye) n’avait pas la prétention d’aller chercher l’AX devant lui, mais il n’avait pas grand-chose à craindre de Franck Pierre (Peugeot 106 Rallye), obligé de remplacer la veille du départ son moteur de course cassé par un moteur strictement d’origine. Le sociétaire de l’Écurie organisatrice a même dû se méfier de la remontée de Mathieu Lancereau (Peugeot 205 Rallye) qui, distancé de 10,7s après l’ES1, échoue à 2,7s en rentrant au parc fermé d’arrivée.