Groupe A : Philippe Taffonneau, bien évidemment…
Le problème électrique affectant la Toyota Célica GT4 de Philippe Taffonneau aurait pu être rédhibitoire au général, mais il n’avait aucune incidence pour le groupe et la classe 8. Installé dès l’ES1 à la deuxième place, Jean-Luc Roché domine la classe 7K où il devance Bernard Massé (Seat Ibiza Kit Car) qui profite des problèmes d’Hervé Denis (Mitsubishi Lancer EVO5) dans l’ultime chrono pour accaparer la troisième place du groupe. Les frères Denis dégringolent à la sixième place du groupe, mais ils conservent la deuxième place de la classe 8. Longtemps leader de la classe 7, Jérôme Vaucel est trahi par sa Renault Clio Williams avant d’affronter la dernière spéciale. Pour sa première course au volant d’une splendide Peugeot 306 S16, David Cailleteau récupère les lauriers de la classe 7. Antony Blin (Citroën Saxo VTS) l’imite dans la classe 6, débarrassé de Jérémy Roulet (Citroën Saxo VTS), son unique adversaire, alors que Marc Larue (Peugeot 206 XS), seul en classe 6K, se retire sur décision personnelle avant la dernière spéciale et que Stéphane Vesvre, seul en classe 5K, rentre à bon port. Transfuge de la N1, Tony Gouveïa (Peugeot 106 Rallye) réalise le meilleur temps de l’ES1 dans la classe 5, mais il rend son carnet à la sortie du parc d’assistance. Il laisse Ludovic Mouillé (Peugeot 205 Rallye) en découdre avec Stéphane Pèlerin (Peugeot 205 Rallye) qui concède 18 secondes à l’arrivée au sociétaire du Team 3 Provinces.
Groupe N : Michel Morin, sur le fil !!!…
Dommage pour Pascal Demons (Subaru Impreza) qui tenait sa première victoire de groupe. Sa petite erreur le repousse à la deuxième place du groupe et de la classe 4 pour moins d’une seconde sur Michel Morin (Ford Escort Cosworth) tout heureux de récupérer la victoire. En route pour la troisième place, Sébastien Martin casse le turbo de la Ford Escort Cosworth et abandonne peu avant l’arrivée de l’ES3. Christophe Charloton, au volant de la Subaru Impreza vue aux mains de Thierry Jeandot, hérite de la troisième place de la classe 4 alors qu’il n’avait même pas fait un mètre d’essais avant la course. Impérial en tête de la classe 3, Jean-Michel Bouvet (Renault Clio RS) récupère la troisième place du groupe alors que Pascal Hérembert (Peugeot 306 S16), qui venait de prendre la deuxième place de la classe à l’issue de l’ES4 occupée jusqu’alors par Antoine Faucheux (Renault Clio RS), perd tout dans l’ultime chrono pour finir dernier du général. Antoine Faucheux récupère donc son bien. Denis Gillet (Honda Civic Vti) était souvent passé près de la victoire de classe 2. Il parvient enfin à vaincre le signe Indien avec une belle cinquième place de groupe. Il ne laisse que le dernier chrono à Ludovic Pasquet (Honda Civic Vti) qui doit se contenter de la deuxième place alors que c’est Romain Harnois (Citroën Saxo VTS) qui prend la troisième.Nicolas Joannic (Peugeot 106 Rallye) démarre le plus fort en tête de la classe 1 mais il reste impuissant face au retour de Jean-François Badier (Citroën AX Gti), mieux équipé pour affronter la rapide spéciale de l’après-midi alors que pour la troisième place, Frédéric Jacquot (Peugeot 106 Rallye) coiffe Mathieu Lancereau (Peugeot 205 Rallye) à l’issue de la dernière spéciale.
Groupe F : Philippe Rageau, sans souci...
Visant une place sur le podium du général, Philippe Rageau (Renault Mégane 2.0 16V) domine haut la main le groupe et la classe 14. Longtemps second et auteur de passages de folie, le jeune Kévin Renard (Peugeot 205 Gti) cède la deuxième place du groupe et de la classe 14 sous les assauts de Michel Francière, satisfait de sa prestation au volant d’une grosse auto et de Patrick Virly (Citroën ZX Furio), un peu long à se mettre dans le rythme. Quatrième du groupe sur les talons de Michel Francière, Edward Lefebvre (Peugeot 205 Rallye) lâche prise sur la spéciale de l’après-midi moins favorable à sa petite voiture, mais il conserve sa place de leader de la classe 12, David Charloton (Talbot Samba Rallye) ne parvenant pas à suivre le rythme imposé alors que Christophe Pasquet (Peugeot 205 Rallye) prend la troisième place. Christophe Charloton en groupe N au volant de la Subaru, la lutte pour la victoire de classe 13 était beaucoup plus ouverte. Jacques Pelourde (Peugeot 205 Gti) n’en profite même pas puisque sa boîte de vitesses le lâche dès l’ES1. La pluie arrivée au milieu de la quatrième spéciale va brouiller les cartes. Constant tout au long de la journée, Cyrille Daumas (Peugeot 205 Gti) s’impose à Loïc Pasquet (Peugeot 205 Gti) qui apprend vite. À la lutte pour la victoire, Mickaël Esnault (Peugeot 205 Gti) perd pied dans un champ de l’ES3. Son baroud d’honneur sous la pluie de l’ES4 et dans la dernière ES lui permet de revenir, mais il butte pour la troisième place sur Éric Vouillon (Peugeot 205 Gti) pour 0,01s. Enfin prêt, Pascal Launay (Peugeot 205) débute sa saison par une nouvelle victoire de classe 11. Même si elle n’a pas été facile à aller chercher, il devance Jérôme Véron (Peugeot 205) avec une avance de huit secondes, alors que Laurent Le Potier (Talbot Samba) s’égare dans un champ dont il ne trouve pas la sortie mais un fossé où il finira sa course.
Groupe GT : Gérard Camelin, dans le top 10…
Grosse performance de Gérard Camelin (BMW Z3M) qui prend la sixième place du général. Il va sans dire qu’il domine largement le groupe et la classe 10 d’autant plus facilement que Raphaël Renard prenait en main sa Porsche 911 GT3 enfin prête. Troisième et dernier partant, Thierry Lambré (MG F Trophy) rentre au parc fermé avec la victoire de classe 9.
Groupe R : Thierry Bureau, leader du Team Efjie…
Avec deux voitures pour deux partants, le Team Efjie monopolisait le groupe et la classe 2. Thierry Bureau s’affirme course après course avec une belle treizième (lui portera-t-elle chance ?) place du général. Julie Galpin, sur la deuxième Citroën C2 R2 Max du Team, parvient à attendre sans encombre le parc final d’arrivée.