Rallye National de l’Indre : Jean-Jacques Lebrun en éclaireur…

Repères

Victorieux de la Finale de la Coupe de France à Nantes en 2006, le Picard Jean-Jacques Lebrun (Toyota Celica GT4) s’impose parmi les grands favoris de celle qui aura lieu en 2008 à Châteauroux en remportant de façon magistrale la répétition générale grandeur nature de 2007.

 

Malgré la vague de défections enregistrées par les organisateurs, le plateau avait fière allure. Ils ne sont finalement que 97 à s’élancer mais, effet Finale oblige, 12 Comités régionaux sont représentés au départ du Parc de Belle-Isle au cœur de la capitale Berrichonne. Pierre Roché (Subaru Impreza), sur des routes qu’il connaît bien, s’empare d’entrée du commandement et termine la courte 1e étape avec Éric Brunson (Mitsubishi Lancer EVO IX) dans son sillage. Philippe Taffonneau (Toyota Celica GT4), sur la lancée de son excellente saison, s’accroche à la 3edevant Jean-Jacques Lebrun qui avoue, mais ce n’est un secret pour personne, ne pas aimer la nuit et encore moins attaquer un rallye directement en nocturne. Joli 6e du général, Stéphane Clair (Mitsubishi Lancer EVO IX) conclu en leader du groupe N cette 1e étape devant Michel Morin (Ford Escort Cosworth). Damien Pijassou (Renault Clio RS) repousse hors du podium provisoire le Mayennais Jean-Pierre Landron (Mitsubishi Lancer EVO VII). La bagarre s’annonce passionnante en groupe F avec Sébastien Bernollin (Peugeot 306 S16), fragile leader pour 0″4, devant Stéphane Nicolet (Peugeot 206 S16) et Nicolas Hernandez (Renault Clio RS) à porté de fusil.

Coup de théâtre au départ de la 2e étape avec Stéphane Clair qui égare les clefs de sa Mitsubishi et se trouve lesté de 1′50″ de pénalité. Il va devoir cravacher pour espérer reprendre son bien. 2ecoup de théâtre à l’issue de l’ES3 avec les problèmes de moteur qui affectent Pierre Roché. La Subaru ne tourne plus rond et les hommes du Team FJ jetteront l’éponge à l’issue de l’ES6. Éric Brunson ne profitera pas bien longtemps du fauteuil de leader. Il rend son carnet dans l’ES5 des suites de la casse du moteur de sa Mitsubishi. Jean-Jacques Lebrun, qui n’en demandait pas tant, s’installe en tête et ne compte pas laisser sa place. Philippe Taffonneau tentera de lui mener la vie dure, mais inexorablement le Picard se défera de l’emprise du Tourangeau pour aller cueillir les lauriers de la victoire. Thierry Jeandot (Ford Escort Cosworth), en proie à des soucis de direction, préserve une excellente 3e place face à Stéphane Clair, de retour du diable vauvert après sa pénalité matinale et qui rafle le groupe N. Dernier coup de théâtre avec la victoire surprise en groupe F de Sébastien Bernollin qui profite de la casse de la boîte de Stéphane Nicolet dans l’ultime chrono.

 

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Date : 26 & 27 octobre 2007

2e édition

Organisé par : Rallye de l’Indre Organisation

Lieux : Châteauroux (36)

Longueur : 456,65 Km

2 étapes

11 épreuves spéciales

Soit 123,35 Km chronométrés

97 partants

53 classés

Groupe A : L’homme des grands évènements…

 

Jean-Jacques Lebrun aime les épreuves longues et difficiles. Ce Rallye de l’Indre en apporte une nouvelle preuve. Philippe Taffonneau confirme son excellente saison 2007 et fait acte de candidature pour la Finale de 2008. Il faudra compter sur lui comme il faudra compter, sans doute, sur Thierry Jeandot si la mécanique veut bien l’épargner. Au pied du podium et leader de la classe A7, Jean-Christophe Pitois (Renault Clio R3) prend ses marques pour son 2e départ avec sa toute nouvelle voiture. Débarrassé de Nicolas Ricourt (Peugeot 206 RC) qui s’enflamme à domicile et sort de la route dans l’ES7, il devance le revenant Jean-François Caillault (1e en A7K) qui a ressorti la Clio Maxi après plus d’un an d’interruption. Jean-Charles Beaubelique (Peugeot 306 Maxi), avec une transmission à l’agonie, ne prend que la 3e place de la classe (11e du groupe) derrière Yannick Ramé (Renault Mégane Maxi). Patrice Gaultier (Peugeot 306 Maxi) aurait eu son mot à dire, mais il sort de la route pour le compte à l’arrivée de l’ES3. 6e du groupe, Patrick Lopez (Peugeot 206 S1600) s’impose dans la classe A6K. Laurent Fauguet (Citroën Saxo Kit Car) avait pris la tête, mais il se pose sur un talus de l’ES5 et ne peut repartir. Philippe Bouyer (Citroën C2) prend la 2e place de la classe. Thierry Bureau (Citroën C2 R2) remporte la classe A6, imité par Patrick Brunerie (Peugeot 106 Xsi) en A5.

Groupe GT : Serge Faucher logiquement !!!…

 

Ils n’étaient que deux équipages au départ et Serge Faucher (BMW Z3M) s’impose logiquement à Pascal Cuénin (Porsche 968 CS).

Groupe N : Les remontées de Stéphane Clair et Régis Martin…

 

Stéphane Clair devrait se souvenir de ce Rallye de l’Indre. Les clefs perdues et la pénalité qui va avec ne pénalisent pas l’Orléanais à l’arrivée. Peut-être aurait-il pu envisager la dernière marche du podium ? En panne de phares le vendredi soir, Régis Martin (Renault Clio RS) se reprend le lendemain et remonte un à un ses adversaires pour grimper sur la 2e marche du podium et s’imposer en N3. Damien Pijassou (Renault Clio RS), leader du groupe après l’ES4, a tenu la tête de la classe jusqu’à l’ES5. Il laissera ensuite filer Régis Martin mais n’en conservera pas moins une probante 3e place de groupe. Que dire de Jean-Sébastien Vigion ? Sa performance est tout simplement exceptionnelle. Placer une petite Volkswagen Polo à la 4e du groupe (1e N2, bien entendu) apporte le respect le plus absolu. C’est vrai que les grosses groupe N se sont cassées les dents. Jean-Luc Roché qui essayait la Subaru Impreza SpecC du Team FJ casse le moteur et renonce à l’issue de l’ES5, Jean-Pierre Landron (Mitsubishi Lancer EVO VII) conclu une bien piètre saison 2007 par un nouvel abandon dans l’ES7. Michel Morin s’égare dans l’ES4 et termine le rallye avec une Ford Escort Cosworth un peu abîmée à la dernière place du général. Sébastien Meurisse (Peugeot 106 Xsi) remporte la classe biberon (N1) de haute lutte face à Sébastien Devineau (Peugeot 106 Rallye), déçu de s’incliner sur ses terres.

Groupe F : Ultime rebondissement…

 

Stéphane Nicolet n’avait pas volé la victoire qui semblait se dessiner. Sébastien Bernollin s’était bien battu et se satisfaisait, avec une auto bien fatiguée, de la place de dauphin. Le final n’est en que plus cruel avec cette maudite boîte casse si près du but pour le Franc-comtois laissant un Bourguignon tout surpris de rafler les lauriers. Pour une fois relativement épargné par les ennuis, Alexandre Ivaldi (Peugeot 206 S16) récupère une fort belle 2e place. Marc Ledue (Renault Clio 16S) monte, de façon inespérée, sur la dernière marche du podium après le retrait de Christophe Charloton (Citroën Saxo) à 2 épreuves du but. Victime de sa direction, le Tourangeau réalisait à nouveau une performance de tout premier ordre mais, il offre la victoire de classe F13 à Éric Vouillon (Peugeot 205 Gti), 5e du groupe. Philippe Dervillé (Renault Mégane) et Nicolas Hernandez (Renault Clio RS) pouvaient prétendre à une place sur le podium, mais la mécanique en décidait autrement et ils rendaient leur carnet à l’issue de l’ES5. À l’arrivée d’un rallye éprouvant pour les petites autos, David Charloton (Talbot Samba Rallye) prend une superbe 4e place de groupe assortie de la victoire de classe F12. Patrice Launay (Talbot Samba Rallye), habituel épouvantail de la catégorie, n’avait pas dépassé le stade de l’ES3 de même que Gérard Sainson (Peugeot 205 Rallye), victime de son moteur dans l’ES5. Anthony Caplan (vainqueur en F11) ramène sa minuscule Fiat Seicento à l’arrivée et à la 6e place du groupe.

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