Groupe A : La logique respectée pour Jean-Charles Beaubelique…
Seul pilote au volant d’une WRC et dans la classe 8W, Jean-Charles Beaubelique (Peugeot 206 WRC) s’impose logiquement. Il devance les pilotes de Toyota Célica GT4 Jean-Jacques Lebrun, lauréat de la classe 8 et Joël Arnaud, pénalisé par sa mauvaise première étape. Longtemps troisième, Hervé Denis (Mitsubishi Lancer EVO 5) rejoint, peu après le départ de l’avant-dernier chrono, Laurent Fauguet (Mitsubishi Lancer EVO 8) sur la liste des abandons. Laurent Debout (BMW M3) n’étant pas reparti pour la deuxième étape, c’est Benoît Tauleigne (BMW 3.25i) qui prend la troisième place de la classe 8. Quatrième du groupe, Pascal Damevin (Renault Mégane Maxi) domine la classe 7K d’autant plus facilement que Patrice Gaultier (Peugeot 306 Maxi) est trahis par sa boîte de vitesses et qu’Hervé Laveille (Seat Ibiza Kit Car) avait quitté la ronde depuis longtemps. Seul dans la classe 7S et après des débuts écourtés au Lyon Charbonnière, Jean-Luc Roché (Peugeot 207 S2000) prend une honorable cinquième place de groupe. Nicolas Ricourt (Peugeot 206 RC), en tête de la classe 7, conclu par une sixième place de groupe un rallye difficile même s’il n’a jamais été inquiété par Christophe Ribay (Peugeot 306 S16). Pascal Deroy, au volant de l’ancienne Citroën Saxo Kit Car de Laurent Fauguet, était seul dans la classe 6K alors que Frédéric Souffez (Citroën Saxo Challenge), dans la classe 6, a rapidement été débarrassé de Jérémy Roulet (Citroën Saxo VTS), son seul adversaire qui ne parviendra pas à prendre le départ de l’ES1. Contraint de louer une Peugeot 106 Xsi au tout dernier moment, Florent Genestet dominait largement les classes 5 et 5K avant de rencontrer des problèmes d’alimentation éliminatoires à deux spéciales du but, abandonnant les lauriers de la classe 5 à Stéphane Pèlerin (Peugeot 205 Rallye). Bien parti, Stéphane Vesvre (Peugeot 106 Rallye) s’écroule de nuit et il laisse filler Patrick Brunerie (Peugeot 106 Xsi) en tête de la classe 5K. Moins à l’aise sur les routes piégeuses du dimanche matin, il ne reviendra pas et il concède 8,8s. Dans le rythme lui aussi, Éric Dauvilliers (Peugeot 106 Rallye) prend, pour sa première course au volant de sa nouvelle monture, la troisième place à 6,1s de la seconde.
Groupe F : Jean-Luc Souffez, le funambule !!!…
Spectaculaire à souhait, Jean-Luc Souffez (Citroën Saxo VTS) domine le groupe et la classe 13, même s’il passe près de la correctionnelle avec quelques figures pas catholiques à haute vitesse. Leader de bout en bout de la classe 14, Philippe Gouley (BMW 3.18Ti) doit se contenter de la deuxième place du groupe. Troisième et second de la classe 13, Christophe Charloton (Citroën Saxo VTS) a fait trop d’erreurs pour menacer le Breton volant. Kévin Renard (Peugeot 205 Gti) est mal récompensé de sa performance dans la classe 14. Il doit renoncer à l’issue de l’ES8 alors que l’age commence à se faire sentir pour la Golf des époux Léon, quatrième du groupe malgré tout, mais incapable de suivre le rythme des leaders de la classe 13. De retour à la compétition, Michel Mathieu (Peugeot 206) retrouve les sensations avec une belle cinquième place de groupe assortie de la deuxième de classe 14. Pas de chance pour Dominique Marchadier qui doit renoncer, en proie à des problèmes électriques avec sa nouvelle monture, une BMW 3.18Ti ex Jean-Pierre Durand, dès la fin de l’ES1. Devancé par Christophe Pasquet (Peugeot 205 Rallye) à l’issue des deux premières spéciales, David Charloton (Talbot Samba Rallye) n’a pas mis bien longtemps pour renverser la vapeur et s’envoler irrésistiblement en tête de la classe 12 alors que Laurent Le Potier (Talbot Samba), en solitaire après le forfait de son unique adversaire, rentre à bon port en tête de la classe 11.
Groupe N : Jean-Noël Nombéla, de haute lutte...
Thierry Jeandot n’a pas mis longtemps à comprendre le fonctionnement de sa nouvelle Subaru Impréza WRX et il sera redoutable pour le gain du groupe et de la classe 4. Malgré une faute de nuit à la fin de la première étape, il termine sur les talons de Jean-Noël Nombéla (Mitsubishi Lancer EVO 9), vainqueur une nouvelle fois du groupe et de la classe 4, qui poursuit sa moisson de succès. Second à l’orée de la dernière spéciale, Michel Morin (Ford Escort Cosworth) descend d’une marche sur le podium après l’ultime rush du Solognot. Distancé à l’issue de la première étape, Jean-Pierre Landron (Mitsubishi Lancer EVO 9) voit son capot s’ouvrir dès le départ de la seconde. Il concède à ce moment-là près d’une minute avant de crever dans la même spéciale. C’en était de trop pour le Mayennais qui rend son carnet. Jean-Michel Bouvet (Renault Clio RS) réalisait une superbe performance dans le groupe et en tête de la classe 3. Une coulée d’eau expédie sans dommages la Clio dans le fossé et Jean-Michel Bouvet en restera là. De retour à la compétition, Philippe Petitjean (Peugeot 306 S16) récupère les lauriers d’autant plus facilement qu’Alexandre Leserre, brillant jusque-là au volant de l’Opel Astra Gsi (ex Patrick Roger) qu’il vient d’acquérir, casse un cardan et abandonne au départ de l’ES7. Lesté d’une minute de pénalité suite à une erreur de pointage, Denis Gillet (Honda Civic Vti) n’était plus en mesure de lutter avec Ludovic Pasquet (Honda Civic Vti) en tête de la classe 2. Il parviendra à revenir sur la dernière marche du podium, mais passé devant lui aussi, Romain Harnois (Citroën Saxo VTS) restera inaccessible. Grosse bagarre pour le gain de la classe 1 avec un quatuor qui n’a cessé de s’échanger les positions au gré des aléas de course et des conditions météorologiques. Parti prudemment, Jean-François Badier (Citroën AX Gti) a haussé le rythme et il se détache inexorablement pour s’imposer. En tête le samedi soir, Sébastien Devineau (Peugeot 106 Rallye) pouvait contrer le pilote Citroën, mais il échoue dans un fossé à l’arrivée de l’ES8. Sur les talons de Sébastien Devineau le samedi soir, Tony Gouveïa (Peugeot 106 Rallye) sombre le dimanche et finalement, Nicolas Joannic (Peugeot 106 Rallye), qui aurait bien aimé avoir plus de pluie, prend la deuxième place à portée de fusil de la victoire.
Groupe R : Philippe Bouyer, de bout en bout…
Pour une fois, il y avait de la concurrence au sein du nouveau groupe instauré par la fédération. Mais même si Thierry Bureau a réalisé une très belle performance au volant de Citroën C2 R2 Max du Team Eifje, Philippe Bouyer (Citroën C2 R2) n’a jamais été inquiété en tête du groupe et de la classe 2.Philippe Le Béhot (Citroën C2 R2) complète le podium d’un groupe d’une fiabilité exemplaire.
Groupe GT : Erwan Cépa, le plus constant…
Il ne faisait pas un temps à sortir une lourde propulsion sur les petites routes d’un rallye et pourtant Erwan Cépa et Joël Mallet ont relevé le défi. Handicapé par des problèmes électriques et auteur de plusieurs figures, le Sarthois au volant de la Porsche 911 se désespère de ne pouvoir rouler un jour sans rencontrer la pluie. Il laisse Erwan Cépa (Nissan 350Z), moins souvent à la faute, remporter le groupe et la classe 10.