Alain Violas sur le fil !

Victorieux de neuf des dix-huit éditions disputées, Alain Violas a dû se cracher dans les gants pour remporter une dixième victoire à Gien, alors qu’en s’imposant en groupe A, Denis Chéreau conserve son titre de Champion du Comité du Centre des Slaloms.

Malgré un moteur ne fonctionnant pas correctement, Alain Violas gérait la situation, mais Gilles Renoult, lauréat du groupe C, claque un temps lors de la dernière manche le propulsant provisoirement en tête. Informé sur la ligne de départ, Alain Violas sait ce qu’il lui reste à faire et, dans un ultime coup de rein, parvient à repasser le Beauceron pour 0,092s ! Malgré une auto un peu basse, Dominique Tixier vient prendre la 3e place au détriment de Jérôme Fusil, en tête-à-queue lors de la première manche. Le plus dur pour Denis Chéreau aura été l’avant course, car les engagés n’affluaient pas en groupe A, mais avec quatre partants, la totalité des points étaient attribués et avec une nouvelle victoire, il pouvait savourer un nouveau titre de Champion du Comité du Centre. Fâché avec les quilles, Alain Barberon a dû attendre la dernière manche pour réaliser le parcours sans faute lui permettant de déborder Christian Chasserat pour le gain du groupe F2000. En revanche, la bagarre à fait rage en tête du groupe FS, mais William Allain parvient à arracher la victoire des mains de Yann Demimuid pour 0,024s ! Olivier Chaussard n’a pas chômé pour s’imposer en groupe N, car Olivier Hronik et Fabien Mellot son restés menaçant jusqu’au bout, alors qu’Alexandre Restellini n’a pas eu trop de mal pour dominer les Loisirs.

Groupe E : Alain Violas soucieux, mais vainqueur !

Un moteur qui bafouille dans les parties serrées et Alain Violas se voit contraint de puiser au plus profond de lui-même pour s’imposer. Seul dans la classe 1, il parvient à trouver les ressources pour améliorer lors de la dernière manche qu’il termine en vainqueur ! Absent des essais pour cause de dessous de monoplace abîmé par son compère Frédéric Ferré au passage d’une bouche d’égout, Dominique Tixier profite du manque de compétition et des erreurs de Jérôme Fusil pour prendre la deuxième place et s’imposer dans la classe 3. Quatrième du groupe, Jean-Paul Hoyau devance sa fille Marise pour le gain de la classe 2, alors que Frédéric Ferré complète le podium de la classe 3.

Groupe C : Gilles Renoult à toute vitesse !

Devancer par son Président d’Écurie Jean-François Cleuziou lors de la manche d’essais, Gilles Renoult ne tarde pas à remettre les pendules à l’heure et à s’envoler en tête du groupe C et de la classe C3-1 avant d’aller défier les monoplaces en tête du général. Le week-end n’aura pas été de tout repos pour Mickaël France qui encadre un panneau de signalisation et chiffonne l’avant de son PRM Fun Boost lors de la première manche. Vincent Scherrens en profite pour prendre la tête en CM, avant que Mickaël France ne le repasse lors de la seconde, mais le pilote du GFA en avait encore sous le pied, car il améliore lors de la dernière manche pour reprendre la victoire au pilote du PRM qui n’améliore pas !

Groupe GT : Christian Ortéga en solitaire…

Sociétaire du Calais Auto Racing, le Parisien Christian Ortéga n’avait pas d’adversaire en GT.

Groupe F2000 : Alain Barberon avec application !

Une bordure de trottoir aux essais contraint Alain Barberon à une partie de mécanique pour refaire les paliers de barre stabilisatrice, avant que deux quilles renversées lors de la première manche ne permettent à Christian Chasserat de prendre la tête. Une quille bousculée à nouveau lors de la deuxième manche oblige le pilote de la Citroën AX Sport à jouer finement lors de l’ultime manche qui se déroule cette fois-ci sans encombre. Alain Barberon finit donc l’année par une victoire de groupe et de classe 1, alors que Christian Chasserat doit se contenter de la victoire de classe 3. Large vainqueur de la classe 2, Arnaud Girard contient pour 0,060s le retour de Patrice Oudin, à court de compétition et second de la classe 3. En tête-à-queue aux essais, David Cerqueira repasse Damien Taillandier à l’issue de la 2e manche, mais le pilote de la Renault 5 GT Turbo reprend la 3e place de la classe 3 lors de la dernière, alors que Damien Hugon arrive plus loin. À bonne distance du vainqueur, Thibault Luno prend le dessus pour la 2e place de la classe 2 sur son compère Amaury Fourmont avec qui il partage le volant de la Peugeot 205 Gti, alors que pour sa première course derrière le volant, Olivier Vandoit devance Serge Martin, son généreux prêteur, de 0,401s pour le gain de la 2e place de la classe 1.

Groupe FS : Williams Alain d’un cheveu !

La bagarre entre Williams Alain et Yann Demimuid a fait rage dès la manche d’essais, puisque l’écart n’était que de 0,042s. William Alain se donne un peu d’air lors de la première manche en repoussant la Rallye 2 à 0,877s, mais Yann Demimuid revient lors de la seconde à 0,549s avant de venir mourir à 0,024s à l’issue de la dernière où le pilote de la BMW n’améliore pas. Éclipsé par le duel en tête du groupe, Manuel Santos, second de la classe 3, n’en réalise pas moins une superbe performance en venant souffler la dernière marche du podium à l’issue de la dernière manche au lauréat de la classe 2, Maxime Molveau. Second de la classe 2, Dominique Aulong fait les frais du retour de l’Alpine en reculant d’une place au classement du groupe. Plein de bonne volonté, mais sans doute trop brouillon, Léon Bach prend la seconde place de la classe 1 où il repousse Sophie Szafranski à la 3e, alors que Joëlle Aulong complète le podium de la classe 2.

Groupe N : Olivier Chaussard intraitable…

En tête dès les essais, Olivier Chaussard a eu fort à faire, dans un premier temps, avec son équipier Fabien Mellot, avant qu’Olivier Hronik ne passe la surmultipliée pour venir échouer à 0,151s ! En réagissant lors de la dernière manche, Olivier Chaussard s’impose au groupe et dans la classe 3, alors qu’Olivier Hronik décroche les lauriers de la classe 2. Au volant de la voiture d’Olivier Chaussard, Fabien Mellot contient, avec seulement 0,109s d’avance à l’arrivée d’une dernière manche de folie, le retour de Cédrik Thollon, vainqueur de la classe 4, qui repousse Éric Ghesquière, en tête de la classe 1, à la 5e place du groupe pour 0,172s ! Fabrice Vallet a bien réduit l’écart au fil des manches, mais Régis Bernez conserve l’avantage pour le gain de la 2e place de la classe 1, alors que Guillaume Gaucher, au volant de la Peugeot 106 S16 de l’Écurie organisatrice, devance son camarade de club Romain Caillé à la 2e place de la classe 2. Près d’un an après avoir disputé sa dernière épreuve, Georges Thollon faisait son retour à la compétition, au volant de la voiture de son fils Cédrik, qu’il suit à la 2e place de la classe 4.

Groupe A : Denis Chéreau tranquille !

Denis Chéreau n’avait pas besoin de faire le plein de points pour décrocher un nouveau titre du Comité, encore fallait-il qu’ils soient assez nombreux au départ. Avec quatre partants, les conditions du sacre étaient réunies et même s’il a été moins flamboyant qu’à l’accoutumée, Denis Chéreau a atteint son objectif. Pour sa 2e course au volant de sa Peugeot 309 Gti, Hervé Tranchant n’a pas été vernis, car des problèmes de bougies ont perturbé sa première manche. Vainqueur de la classe 3, où il domine largement Alexandre Gilbert, il prend la 2e place du groupe, alors qu’Aurélien Gilbert clôt le classement à la 2e place de la classe 2.

Groupe Loisirs : Alexandre Restellini haut la main !

Alexandre Restellini n’a aucun mal à dominer les Loisirs et la classe 2, car Alain Langumier, son second au groupe et dans la classe, arrive à bonne distance. Éric Pigeat parvient à conserver la 3e place et la victoire de classe 1, malgré un roulement de roue cassé qui le prive des 2 dernières manches. Déçue de ne pas avoir réussit à atteindre la dernière marche du podium, synonyme de victoire de classe 1, Audrey Vilatte a quand même la satisfaction de devancer son père Guy qui lui prête le volant de la Peugeot 106, alors que Chrystophe Largant vient intercaler sa Renault Mégane Coupé à la 3e place de la classe 2.

Féminine : Une couronne pour deux Reines…

À l’instar de leurs camarades masculins et même si elles n’étaient que quatre au départ, les filles n’ont pas amusé le terrain pour tenter de remporter la Coupe des Dames. Sophie Szafranski prend un meilleur départ, mais Marise Hoyau réagit et s’impose avec 0,482s d’avance, alors qu’en tentant de revenir sur Joëlle Aulong, Audrey Vilatte se fait une petite frayeur et reste malheureusement au pied du podium.

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Le classement

Repères : 

Date : 3 octobre 2010

19e édition

Organisation : Écurie du Giennois
Site : www.ecuriedugiennois.com

Lieu : Gien (45)

Longueur : 860m

3 manches

57 concurrents vérifiés
57 concurrents classés

Météo : Beau temps…