L’expérience de Thierry Jeandot…
Une spéciale pour se mettre en jambes puis Thierry Jeandot enchaîne les meilleurs temps avant de gérer quand la pluie fait son apparition. Il cueille un succès bien mérité au volant d’une Escort qui lui à souvent fait faut bond au plus mauvais moment.
Philippe Dervillé part le plus vite dans l’ES1 suivit à 1"20 par Nicolas Robineau qui, sur ses terres, voudrait bien effacer les 0"70 qui l’ont privé de la victoire en 2007. Thierry Jeandot n’apparaît à ce moment-là qu’en 9e position. La bataille en tête du groupe F2000 est lancée avec Alexandre Ivaldi sur les talons de Philippe Dervillé et suivit de près par Michel Morin, vainqueur 2007 au volant de sa toute nouvelle Volkswagen Golf. Thierry Jeandot passe la surmultipliée dès l’ES2 et s’envole vers une victoire que seul Nicolas Robineau, net vainqueur du groupe N, semblait en mesure de lui contester. La 3e marche du podium a fait l’objet d’une bagarre acharnée entre les protagonistes du groupe F2000. Alexandre Ivaldi sort vainqueur de cette lutte de titan tout en étant resté très proche de la 2e place. Philippe Dervillé, de retours aux avant-postes, maintient Michel Morin à la 3e place. Christophe Charloton, égal à lui-même, échoue au pied du podium du groupe en surveillant les velléités de Xavier Virly qu’il y avait bien longtemps que l’on avait vu à pareille fête. Sébastien Martin ne pouvait pas grand-chose face à Nicolas Robineau et se contente d’une belle 8e place au général comme dauphin du groupe N. La surprise vient de la 3e place du groupe avec la superbe performance de Christophe Habert et sa petite Corsa qui termine aux portes du top-ten.
Groupe A : Derrière Thierry Jeandot, le désert !!!…
À la peine dans l’ES1, Thierry Jeandot décolle irrésistiblement à partir de l’ES2 d’autant plus facilement que ses principaux challengers vont partir à la faute. Il rafle, bien entendu, la classe 8 largement devant les BMW 3.25i du spectaculaire Bruno Pellicioli et de Marc Duponchel. Fabien Mellot sort de la route dans l’ES3 imité quelque temps plus tard par Bernard Masset pourtant peu coutumier du fait. Finalement, le 2e du groupe sera Alain Marteau qui a bien faillit tout perdre dans l’ultime ES. Il perd 16"00 d’un coup sur Bernard Tremblay mais en conserve 5"80 qui seront suffisantes pour remporter la classe 7. 4e du groupe, Jean-Philippe Blondel récupère, après le retrait de Bernard Masset, la victoire de classe 7K à l’issue d’une course anonyme. Ils n’étaient que deux au départ dans la classe 6 et Xavier Péruchot, 6e du groupe, s’impose sans souci à Pascal Hermet. Stéphane Delage abandonne d’entrée ses petits camarades de la classe 5. Jérôme Vaucel, beaucoup plus régulier que le revenant Stéphane Pèlerin, remporte la victoire pour son tout premier rallye.
Groupe N : Nicolas Robineau haut la main…
Il n’est pas certain que Nicolas Robineau se console avec un succès de groupe N (1e de classe 4) tant il recherchait la victoire absolue. 2e de groupe et 2e de classe 4, Sébastien Martin peut être satisfait de son rallye. Pour une fois, sa voiture ne s’est pas montrée trop capricieuse. Christophe Meunier a changé de monture, mais il conserve le chat noir qui lui tient compagnie avec un nouvel abandon dès l’ES2. En l’absence de grosses N3, la dernière marche du podium de groupe revient à une N2 mais ce n’est pas une Honda Civic qui gagne. Christophe Habert déjoue les pronostiques et s’impose à Olivier Poupard qui repousse les assauts d’Aymeric Ticot à la lutte au couteau avec Romain Harnois. Dennis Gillet, à l’aise sur la petite spéciale de Saint-Julien sur Cher mais en retrait dans celle beaucoup plus longue de Saint-Loup sur Cher, chute à la 5e place alors que Ludovic Pasquet ne sort pas de l’ES2. Grosse performance également pour Sébastien Meurisse qui domine la classe 1 et accède à la 4e place du groupe. Sébastien Devineau, au contact sur les 3,1 kilomètres de Saint-Julien sur Cher, perd pieds sur les 6,5 kilomètres de Saint-Loup sur Cher. Tony Gouveïa, longtemps 3e, perd tout dans l’ultime chrono et se voit débordé par Cédric Blasquez et Franck Pierre. Il n’est vraiment pas courant que le 1e de la classe 3 finisse si loin au groupe, mais, avec 2 partants, la classe faisait vraiment parent pauvre. Tout va se jouer sous la pluie qui permettra à Florian Mortier de se défaire de la pression d’Olivier Chaussard pour remporter une victoire peu significative à une anonyme 10e place du groupe.
Groupe F2000 : Le trio infernal…
Des voitures d’un niveau équivalant et des équipages de valeur sensiblement identique, il n’en faut pas plus pour la bagarre soit des plus intéressante. Alexandre Ivaldi, Philippe Dervillé et Michel Morin finissent regroupés, en tête du groupe et de la classe 14, à l’issue d’une lutte de tous les instants. Les BMW Compact de Jean-Michel Roy et Jean-Pierre Durand avaient sûrement leur mot à dire, mais elles doivent quitter l’arène avant l’arrivée. Christophe Charloton continue sur sa lancée de 2007 et rafle une nouvelle victoire de classe 13. Eric Vouillon se battait pour la 2e place avec Olivier Durand, mais la sortie de route d’Eric Vouillon dans l’ES7 met fin à la bagarre. Le Pépito Racing en profite donc et clos le top-ten du général. Patrick Virly, de retour à ses 1e amours avec la 205 grise, gagne une place et monte sur le podium de la classe. Jacques Pelourde croisait le fer avec Patrick Virly, mais il part à la faute dans l’ES3 et recule d’un rang. Arnaud Villeneuve domine largement la classe 12. Débarrassé de la présence de Damien Caudal dès l’ES4, Dominique Jouas s’empare de la 2e place. Christophe Pasquet domine la classe 11 mais disparaît du classement officiel définitif. Pascal Launay récupère les lauriers de la victoire après avoir été dominé sous la pluie.
Repères :
Date : 29 & 30 mars 2008
5e édition
Organisation : Rallye Solognot Organisation
Site : www.ecurie41.com
Lieu : Saint-Julien sur Cher (41)
Longueur : 127,800 Km
1 étape & 4 sections
8 épreuves spéciales
Saint-Julien sur Cher : 4 x 3,100 Km
Saint-Loup sur Cher : 4 x 6,500 Km
Soit : 38,400 Km chronométrés
74 partants
49 classés