Didier Gouret double la mise…
Vainqueurs sortants, les époux Gouret récidivent sur les bords du Layon pour la prise en main de leur nouvelle monture après une lutte à trois qui se termine dans un mouchoir de poche.
L’année passée, Patrice Laroche avait déjà dû s’incliner, de peu, face à Didier Gouret, aux termes d’un combat mémorable. Après avoir mené jusqu’à l’issue de l’ES6, Patrice Laroche craque à nouveau dans l’ultime chrono et concède finalement 1"1 à Didier Gouret, satisfait de la prise en main de sa nouvelle Peugeot 206 RC. Auteur d’une solide prestation avec 2 meilleurs temps scratch, Patrice Robert monte sur la dernière marche du podium à seulement 3"4 du vainqueur. La bagarre a été aussi intense pour la 4e place avec à la clef la victoire du groupe N. Xavier Appercé prend la direction des opérations lors de l’étape du samedi soir qu’il termine avec un avantage de 2"6. Thierry Landais va grignoter seconde après seconde lors de l’étape dominicale et déborder Xavier Appercé pour l’emporter avec un mince avantage de 2"2. Au contact le samedi soir, Michel Porcher lâche prise le dimanche, mais monte quand même sur la 3e marche du podium du groupe N. Il devance Philippe Dervillé, vainqueur du groupe F2000, qu’une fuite de liquide de direction assistée a handicapé. Sur les talons du Berrichon, Bernard Morilleau aurait pu en profiter, mais il échoue pour 0"1, à l’issue de la dernière spéciale. De plus, victime de gros problèmes mécaniques, le Vendéen pointe en retard à l’entrée du parc fermé et écope de 15" de pénalité qui ne changent rien au résultat.
Groupe A : 2008 sous les meilleurs hospices pour Didier Gouret…
La persévérance doit faire partie des qualités de Patrice Laroche qui tient enfin sa victoire, avec la classe 7K, au Layon. Les écarts à Beaulieu-sur-Layon ont toujours été faibles et 2009 ne déroge pas à la règle. La pluie n’a sans doute pas facilité le retour de Samuel Bézinaud à la compétition. Le potentiel de l’homme et de la machine est toujours là. La petite erreur de l’ES6 lui coûte la victoire, mais il conserve la classe 8. Didier Gouret n’avait pas les moyens pour lutter devant, mais il domine largement la classe 7. Quatrième du groupe, Patrice Robert retrouve ses marques et remporte la classe 6K. Très incisif mais commettant beaucoup d’erreur, Franck Hello prend la deuxième place. Cinquième du groupe, Loïc Barbier ne s’est jamais mêlé à la bagarre. Il prend la deuxième place de la classe 7K. De retour en rallye, David Thomas s’est rapidement remis dans le bain avec la deuxième place de la classe 7. Dans le coup sur le sec, Anthony Magaud décroche, pour la dernière marche du podium de la classe 7, sur le mouillé au profit de Julien Rambault et Jean-Philippe Rousseau. Olivier Louis avait fait le trou en tête de la classe 6 avant qu’Antony Blin ne renonce en milieu de matinée. Gary Guérin était parti le plus fort en tête de la classe 5 mais il sera contraint à l’abandon au départ de la deuxième étape alors que Ludovic Mouillé venait de prendre la tête. Le pilote du Team 3 Provinces n’avait plus qu’à surveiller Julien Legeay, à l’aise sous la pluie.
Groupe N : La patience de Thierry Landais…
Jean-Noël Nombéla survole le groupe et la classe 4. Au volant d’une auto qui accuse le poids des années, Xavier Appercé ne peut que constater l’écart qui se creuse. De retour à la compétition avec une Mitsubishi Lancer Evo6, Ugo Girardeau réalisait une belle performance avec la troisième place de classe 4 mais il sera contraint à l’abandon dans la dernière spéciale. Distancé mais à l’aise sous la pluie, Paulo Teixeira prend la mesure des frères Berjot, qui assurent le spectacle avec leur propulsion. Sa boulette de l’ES5 n’a aucune conséquence pour Romuald Lezeau en tête de la classe 3. Il domine Yann Guérineau, à l’aise lui aussi sous la pluie et qui écarte Michel Porcher. Fabien Labrousse et Sébastien Garnier prennent d’autorité la tête de la classe 2 le samedi soir. La pluie du dimanche change la donne puisque Fabien Labrousse s’égare dans un champ alors que Sébastien Garnier sera contraint à l’abandon. Yohann Mouillé ne profitera même pas de l’aubaine. Irrésistible sous la pluie, Daniel Lambert le déborde et s’envole vers la victoire. Benoît Saint-Jean semblait se diriger vers la victoire de classe 1, mais il doit rendre son carnet à deux spéciales du but. Nicolas Joannic, son second, n’en profite même pas, incapable de contrer le retour à grandes enjambées de Métayer, distancé lors de l’ES1 et qui rafle la victoire.
Groupe F2000 : Philippe Dervillé dans la douleur…
Obligé de refaire le plein de liquide de direction assistée à chaque spéciale, Philippe Dervillé est récompensé par la victoire de groupe (et de classe 14). Bernard Morilleau n’en profite pas et se contente de la 2e place. On ne saura jamais si Patrick Groheux aurait pu exploiter la situation. Il sort assez durement au départ de l’ES4 alors qu’il avait terminé la 1e étape à la 2e place. Laurent Étié, bon 3e de la classe 14 à l’issue de la 1e étape, casse sa pompe à essence au départ de la 2e et abandonne. Finalement c’est Éric Chabrier, qui étrennait une splendide BMW Compact terminée dans la semaine et vierge de tout kilomètre, qui monte sur la dernière marche du podium. La bévue de Lohéac est oubliée pour Éric François. Il déborde Hervé Guilloteau pour la 4e place à quelques encablures de l’arrivée. Patrick Groheux out, la bataille pour le gain de la classe 13 devenait beaucoup plus indécise. Malheureux dans ses choix de pneus, Mathieu Étié peut se mordre les doigts en laissant échapper la victoire pour 0"6 au profit de Jean-Michel Bouville. Les réglages apportés durant l’hiver portent leurs fruits, Yohann Mouillé, assurée de la 3e place, se lâche dans la dernière et réalise le meilleur temps de la classe. Sauf ennuis qui ne viendront pas, la victoire de classe 12 était jouée dès le samedi soir. Luc Barré perd 17" sur David Charloton de nuit qu’il sera incapable de remonter le lendemain. 3e à l’issue de la 1e étape, Tanguy Toulgoat sort de la route et abandonne dès la reprise dominicale. Jacques Tkatchenko en profite et monte sur la 3e marche du podium de la classe. Membre de l’écurie organisatrice, Jérôme Véron décroche la victoire dans la classe biberon. Pascal Launay, qui découvrait le parcours, n’a pas ménagé sa peine pour essayer de contrer le pilote local, mais il doit se satisfaire de la 2e place.
Groupe GT : Erwan Cépa piégé !!!…
Seul dans le groupe GT au volant d’une superbe Nissan 350 Z, Erwan Cépa sera mis hors course à l’issue des vérifications finales.
Repères :
Date : 19 & 20 avril 2008
18e édition
Organisation : Écurie Plantagenet
Site : www.ecurieplantagenet.com
Lieu : Beaulieu sur Layon (49)
Longueur : 115,000 Km
2 étapes & 7 sections
7 épreuves spéciales
La Mulonnière : 3 x 4,200 Km
Doua : 4 x 6,850 Km
Soit : 40,000 Km chronométrés
104 partants
76 classés