La passe de trois pour Michel Morin…

Vainqueur en 2007 et en 2009, Michel Morin n’avait sans doute pas les faveurs des pronostiques cette année, mais il est passé à travers les embûches d’une épreuve qui lui sourit une nouvelle fois et lui permet de réaliser la passe de trois en Sologne.

Ils ne sont que 53 au départ et dès la fin de l’ES1, Philippe Taffonneau est contraint à l’abandon. Laurent Fauguet s’installe en tête, mais il part à la faute pour le compte lors de l’ES4. Les ténors du groupe A au tapis, les débats restent ouverts, car Michel Morin ne compte à mi-parcours que 6,2s d’avance sur Bernard Masset et 8,6s sur Christophe Charloton. En tête du groupe N, Michel Morin enfonce le clou et file vers la victoire, d’autant plus facilement que Bernard Masset renonce dans l’ultime chrono en cassant un cardan. Leader du groupe F2000, Christophe Charloton gagne un rang et finit en dauphin du vainqueur. Raphaël Renard lâche les chevaux de sa Porsche GT3 dans les deux dernières spéciales et finit en boulet de canon pour grimper sur la dernière marche du podium en contenant Jean Blayon, vainqueur du groupe A. Second du groupe F2000, Patrick Virly revient bien, lui aussi, après une petite erreur dans l’ES4. Dans la bagarre, Christian Baron accède au sixième rang à 1,3s de Patrick Virly, tout en contrôlant Pascal Demons, second du groupe N, qu’il repousse à 0,4s.

Groupe N : Michel Morin sans souci…

Michel Morin étrenne pour le mieux sa nouvelle monture avec une victoire de groupe et de classe 4. Décimé rapidement par les retraits de Sébastien Martin avant le départ de l’ES1 et d’Arnaud Cadon dans l’ES3, le groupe et la classe 4 sont complétés par Pascal Demons. Vainqueur de la classe 3 où il n’avait rien à craindre d’Adrien Cazalas, son unique adversaire, Kévin Renard prend la troisième place du groupe pour son retour au volant de d’un nouveau jouet. Quatrième du groupe, Ludovic Pasquet profite de la bévue de Dennis Gillet dans l’ES2 pour remporter sans combattre la classe 2. Grosse bagarre pour la deuxième place, mais Aymeric Ticot garde son sang-froid pour résister à la furia de Tony Chelot et de l’Auvergnat Sébastien Auvity, décramponné dans l’ES5. Deux partant seulement dans la classe 1 et Frédéric Jacquot n’a aucun mal à dominer Yann Ducher.

Groupe F2000 : Christophe Charloton rassuré…

Solidement installé sur le podium du général, Christophe Charloton n’a pas été inquiété en tête du groupe et de la classe 13. Particulièrement bien en jambe, Patrick Virly accède à la deuxième place du groupe. Il domine dans la classe 14, un Christophe Meunier assez sage après sa déconvenue de Châtellerault. Quatrième du groupe, Jean-Claude Janvier réalise une belle performance avec la troisième place de la classe 14. Un temps second du groupe et de la classe 13, Olivier Durand est contraint d’abdiquer à l’issue de l’ES6, victime d’un problème électrique au profit de Jacques Fillayre, qui contrôlait Frédéric Martin. Jean-Claude Pèlerin remporte sans combattre la classe 12, car dès l’arrivée de l’ES2, il se retrouve seul après les retraits de Serge Martin et de Christophe Pasquet. Pascal Launay survole la classe 11, même s’il a dû laisser le meilleur temps de l’ES2 à Thomas Autelin.

Groupe GT & Groupe Z : Les propulsions aux avant-postes…

Même si elle dispose d’une puissance assez confortable, la Porsche 911 GT3 de Raphaël Renard n’est pas forcément taillée pour les petites routes Solognotes, mais son pilote en tire un remarquable profit qui l’amène sur le podium du général en large vainqueur du groupe GT. Au volant d’une Renault Clio V6 sans doute plus à l’aise en circuit que sur les petites routes de rallye, Sébastien Veillepeau concède une minute et demie, mais il parvient à rentrer dans le top 20 du général.

De retour au volant après une longue période d’inactivité, Christian Baron prouve que la BMW M3 est encore une arme redoutable pour venir troubler la tête du classement général. Isolé dans le nouveau groupe Z créé récemment par la FFSA, Christian Baron se battait pour une place sur le podium du général avant de fléchir en fin d’un rallye qu’il termine à une fort belle sixième place.

Groupe A : Jean Blayon, enfin !!!…

Épargné par l’hécatombe qui a décimé la tête du groupe, Jean Blayon obtient enfin un bon résultat avec sa Peugeot 206 RC en cueillant les lauriers de la victoire. Un temps devant le Berrichon, David Cailleteau, second de la classe 7, décroche et se fait surprendre pour la deuxième place du groupe, car Michel Charles, de retour en Sologne, le coiffe pour 0,4s. Débarrassé de Philippe Taffonneau et Laurent Fauguet, l’Auvergnat remporte la classe 8 en distançant assez nettement Michaël Bouin. La fiabilité a fait défaut en A7K, puisque Jean-Philippe Blondel avait précédé Bernard Masset sur la liste des abandons ! La lutte a été serrée en A6, mais finalement Alain Marteau finit par prendre le dessus face à Pascal Hermet. Lâché par son moteur, Stéphane Pèlerin laisse Tony Gouveïa seul en A5, mais il met un point d’honneur à devancer Stéphane Vesvre, seul en A5K, avec 0,9s d’avance.

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Le classement

Repères : 

Date : 17 & 18 avril 2010

7e édition
Organisation : Rallye Solognot Organisation & Écurie 41
Site : www.ecurie41.com

Lieu : Saint-Julien sur Cher (41)
Longueur : 100,000 Km
1 étape & 4 sections
8 épreuves spéciales
Saint Julien sur Cher : 4 x 3,200 Km
La Chapelle Montmartin : 4 x 6,300 Km
Soit : 38,600 Km chronométrés

53 partants
39 classés

Météo : Très beau temps…