Les autres cassent, Jean-Luc Roché passe !!!…
Son fils Pierre l’avait emporté en 2007, mais lui n’avait jamais connu les joies de la victoire à Bessé-sur-Braye. En passant à travers l’hécatombe qui a mis au tapis la majorité des favoris d’un rallye tronqué d’un quart de ses spéciales, Jean-Luc Roché a réparé cette anomalie !
Avec 85 partants, le plateau alliait la quantité à la qualité avec une pléiade de favoris, mais les affres de la compétition vont avoir tôt-fait d’éclaircir les rangs. C’est d’abord André Jézéquel qui doit abdiquer dès l’ES1, alors que Bruno Longépé prend d’autorité la tête des opérations. Malheureusement pour le Nantais, une commande de boîte fantaisiste le contraint à rendre son carnet lors de l’ES3. Dans son jardin d’enfance, Jean Galpin lui succède au commandement, mais l’assistance de direction de sa Subaru l’oblige à renoncer au départ de la dernière boucle de nuit. Nanti d’une avance confortable sur Didier Gouret, Jean-Luc Roché n’a plus qu’à gérer lors des deux dernières ES pour remporter sa première victoire à Bessé-sur-Braye. Débarrassé de Bruno Longépé pour le gain du groupe F2000, Nicolas Hernandez réalise une nouvelle performance de haut niveau en accrochant la dernière marche du podium du général, tout comme Romuald Lezeau large vainqueur du groupe R, avec en prime des temps de nuit dans le top 3 lors des deux dernières ES. Sans faire de bruit, Jean-Noël Nombéla domine le groupe N de bout en bout, alors que Pascal Chevallier a attendu la nuit pour prendre le large en tête des GT.
Groupe A : Jean-Luc Roché au bout de la nuit !!!…
Seul en A8W, Jean Galpin laisse la victoire à Jean-Luc Roché, lauréat en A7S, alors qu’un problème de train avant élimine André Jézéquel dès l’ES1. Aux vues de la qualité du plateau, Didier Gouret, vainqueur de la classe 7, fait la bonne opération en accédant pour la septième fois cette année à la 2e place du général. Avec sa Clio d’ancienne génération, Julien Rambault réalise des prouesses et complète le podium du groupe, à la seconde place de la classe 7, alors que Yves Arnaudeau prend la 3e. Quatrième du groupe, Paul Paillé s’échappe de nuit sous la pluie en tête de la classe 6K. Pourtant, Patrice Robert était en tête avant le départ de la dernière boucle. De retour à la compétition, Damien Delanoue rafle une classe 8 que Jean-Pierre Durand et Alain Vasselin avaient déserté. Refroidis par ses freins défaillants après un bon départ, Frédéric Souffez préfère assurer, après 4 tête-à-queue dans l’ES4, la victoire de classe 6, d’autant plus facilement que David Charloton, pour les premiers pas de sa nouvelle monture, abandonne à quelques hectomètres de l’arrivée. Seul en 5K, Stéphane Vesvre ne prend même pas le départ de l’ES1, le « Hans » étant resté à l’assistance ! Même s’ils n’ont réellement disputé que 4 ES (2 en convoi et 2 annulées), Stéphane Pèlerin n’a fait qu’une bouchée de Jonathan Gasnier pour le gain de la classe 5.
Groupe F2000 : La perf de Nicolas Hernandez !!!…
Bruno Longépé avait fait le trou après seulement 2 ES, mais la mécanique l’oblige à se retirer dès l’ES3, ouvrant une voix royale à Nicolas Hernandez qui va même profiter de l’hécatombe en tête du scratch pour accéder à la dernière marche du podium. Parti fort, Mathieu Étié tord son train arrière dans l’ES3 et laisse filer Christophe Charloton, en tête de la classe 13, vers la deuxième place du groupe, Guillaume Deflube lui chipera même la deuxième place de la classe. En bagarre pour une place sur le podium, Jean-Pierre Lejeune et Michel Mathieu sortent tous les deux avec pour conséquence la neutralisation de l’ES4. Daniel Rault aurait pu en profiter, mais il sombre de nuit sous la pluie, en conservant la 3e place de classe 14 et c’est Christophe Meunier, second de cette classe 14, qui décroche la place tant convoitée. Frédéric Gobin s’échappe de jour en tête de la classe 12 avant d’assurer de nuit sous la pluie. Les deux derniers meilleurs temps de Stéphane Mullon n’y changeront rien, alors que David Bigot perd le bénéfice de sa 3e place en sortant de la route lors de l’ultime chrono. À l’affût, Pascal Marais gagne une place, alors que Pascal Launay, toujours désespérément seul dans la classe 11, le suit au classement général.
Groupes R & GT : Romuald Lezeau et Pascal Chevalier haut la main !!!…
En accédant à la sixième place du général entre les Kit Car de Paul Paillé et Patrice Robert, Romuald Lezeau réalise une superbe performance. Il domine le groupe et la classe 2, alors que Thierry Bureau semblait en mesure de prendre, lui aussi, une belle place au général avant que l’assistance de sa direction ne rende l’âme. Arnaud Cadon saute sur l’occasion pour le déborder, alors que Patrice Martin découvrait une nouvelle auto. Yannick Ramé aurait sans doute pu se mêler aux Citroën, mais il tape et casse une jante dès l’ES1 et se retrouve dans les profondeurs du classement. Gaétan Aquilino n’en demandait pas tant pour s’imposer dans la classe 3 !
Avec quatre partants, ça faisait longtemps que le groupe GT n’avait pas été si bien représenté, mais Steve Thabard sortait pour le compte dès les premiers hectomètres de l’ES1 laissant Pascal Chevallier et Joël Mallet s’expliquer pour la victoire. Le Sarthois va faire illusion lors des boucles de jour tronquées, avant que le Normand ne s’envole de nuit sous la pluie. Seul dans la classe 9, Thierry Lambré rentre à bon port en fermant la marche au général.
Groupe N : Jean-Noël Nombéla de bout en bout !!!…
Jean-Noël Nombéla s’installe d’entrée en tête du groupe et de la classe 4 et il ne sera pas inquiété. Plus long à se mettre en jambe, Pascal Lescloupé va y laisser quelques plumes, que les neutralisations et annulations de spéciales vont amplifier ! Il va quand même parvenir à contenir Matthieu Rault, vainqueur de la classe 3, pour la deuxième place du groupe. Les premiers tours de roues de sa nouvelle Subaru Impreza ne vont pas se révéler concluants et Xavier Lemonnier abrège la prise en main avant la boucle nocturne, laissant Philippe Bausset prendre la deuxième place de la classe 4. Les temps forfaitaires n’ont sans doute pas joué en faveur de Laurent Borderie, mais il parvient à accéder à la deuxième place de la classe 3, Laurent Hochet arrivant plus loin. Quatrième du groupe, Stéphane Gardant arrive en tête d’une classe 2 de haute volée, car Florian Cordillot, premier leader, ne concède que 7,6s, alors que François-Xavier Langlet s’est essoufflé en tentant de suivre le rythme. Les interruptions de course n’ont en rien perturbées Thomas Chauffray, large vainqueur de la classe 1. Florian Vinet, qui n’est pourtant pas le dernier venu, concède près de 2 minutes, alors que Maxime Blanchet sort de la route pour le compte dès l’ES1.
Repères :
Date : 14 & 15 août 2010
21e édition
Organisation : Écurie Val de Braye
Site : www.rallye-besse.com
Lieu : Bessé sur Braye (72)
Longueur : 232,000 Km
1 étape & 4 sections
8 épreuves spéciales
2 épreuves spéciales annulées
Pays Calaisien : 4 x 13,900 Km
Bessé sur Braye : 4 x 17,700 Km
Soit : 126,400 Km chronométrés
85 partants
62 classés
Météo : Couvert puis pluie…