C’est avec le statut de favoris qu’André Jézéquel s’est élancé sur les routes de sa Bretagne natale et c’est en vainqueur que le Breton a bouclé la centaine de kilomètres truffée d’embûches !

En remportant sept des huit spéciales, André Jézéquel n’a pas fait dans la demi-mesure ! Même si le comportement de sa monture ne lui a pas donné entière satisfaction, il n’a jamais été inquiété pour la victoire. En tête des F2000, Patrice Robert a tenté de lui donner la réplique, mais un problème de surchauffe du moteur de sa BMW l’a obligé à lever le pied. C’est à partir de l’ES6 que les événements vont s’enchaîner. Habitué des circuits, Laurent Hurgon dégringole du podium à cause d’un problème mécanique sur la Mitsubishi que Damien Delanoue lui avait prêtée, alors qu’Éric Chabrier (second en F2000) puis Thierry Kerveno, impressionnant au volant de son antique BMW M3, sont eux contraints de se retirer ! Il gérait assez sereinement sa position en tête du groupe N. Finalement, Ugo Girardeau est propulsé sur la dernière marche du podium. En délicatesse avec ses pneumatiques, Daniel Rault accroche une 2e place de groupe assez réconfortante, sous la menace de son neveu Freddy Rault, alors que sur des routes qu’il affectionne et qu’il connaît comme le fond de sa poche, Vincent Humeau devance bon nombre de voitures plus modernes et plus puissantes que sa monture. Le dernier rebondissement se produit à quelques hectomètres de l’arrivée de l’ultime ES quand Thierry Landais, solide second du groupe N, doit ranger sa Clio sur le bord de la route. Nicolas Martin hérite de l’accessit et rendra hommage à l’infortuné Vendéen lors de la remise des prix.

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