En marge du rallye de vitesse moderne, l’Écurie Le Mans proposait deux épreuves réservées aux anciennes où les bagarres pour décrocher les lauriers de la victoire ont été aussi indécises !

Le plateau ne parvient pas à s’étoffer en VHC où ils n’étaient que 5 à en découdre avec une seule Sunbeam pour tenter de barrer la route à 4 Alpine A110. De retour aux affaires, Joseph Le Bihan a vite retrouvé le rythme et il le fallait car Pascal Delaporte ne lui a jamais laissé le temps de souffler terminant à moins de 10s de l’Alpine Bretonne. Wilhelm Danczak se dirigeait vers la dernière marche du podium mais une sortie de route lors de l’ultime secteur chronométré le faisait plongé au classement. Dernier à l’issue de l’ES5, Marc Lemoine retournait la situation à son avantage dans le dernier chrono pour accéder à la dernière marche du podium ! Le VHRS a fait le plein de partants avec une diversité de voitures distrayante. Seul la régularité prime dans cette catégorie, mais les pilotes ne sont pas avares de spectacle malgré tout. Habitué des épreuves Sarthoise, Teddy Blanchard s’impose en devançant Dominique Perriat, le vainqueur 2015, avec 7,4s de pénalité de moins. Les écarts étant extrêmement réduits, Philippe Rétoré 3e termine avec le même temps que le pilote de la Volvo Amazon. À 0,2s du podium, Jérôme Busquet dispose de Serge Masson alors que les frères Esnault, dominent les concurrents ayant opté pour la moyenne basse. Du côté de la moyenne haute, Jean-Jacques Bossay place son Opel Manta en tête devant la très belle R5 Turbo de Éric Nojac.

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